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La douleur des souvenirs


 
Alors un post bien particulier et personnelle aujourd'hui. Des mots sur des angoisses. Du vécu qui surgit à nouveau. J'ai écrit ces lignes une nuit d'insomnie il y a déjà plusieurs jours. Je t'ai dit quelques mots il y a peu sur la déprime (bon ok je le dis franchement, on peut parler d'un état même dépressif) qui m'a gagné depuis quelques temps. Plus de 6mois après les souvenirs tragiques peuvent t'envahir, t’assommer et te mettre à terre. J'ai longtemps hésité à publier ces maux ici. Par peur de blesser des êtres chers. Par peur de faire ressurgir des moments douloureux. Mais peut-être aussi ces maux peuvent-ils être les leurs. Peut-être qu'en partageant nous serons moins seuls.

J'ai envie aujourd'hui de te dévoiler ces souvenirs, ces démon qui me hantent. Une petite part de moi. Car les souvenirs ne sont pas toujours heureux et parfois plus facile à assimiler quand ils sont partagés. Parce que c'est la vie. Parce que la mort fait partie de la vie.
Depuis quelques temps j’étouffe de ces souvenirs, de ces sentiments. Je revis chaque instant avec l'angoisse du recul, sachant déjà le dénouement final. Je revis la solitude de ces moments. Quand la gorge se serre à chaque appel. La peur de savoir. L'espoir qui né, qui s'infiltre au fil des jours. L'espoir a été notre ennemi. Il nous a fait croire à l'impossible.Il est comme le serpent qui injecte son venin. Comme la toile dans laquelle on se fait prendre. Quand l'espoir est là, plus dure est la chute.

Je me souviens de ces heures de solitude les yeux humides. Le cœur qui se serre à chaque appel. La tête en ébullition essayant d'imaginer tant d'hypothèses. Se rassurer comme on peut. Puis cet appel qu'on attend et qu'on redoute. Le choc et la stupeur même si sans se le dire on s'y attendait fortement, on le savait déjà. La peine, les larmes. Faire bonne figure devant un loulou qui ne sait rien de ce qu'il se passe. S'écrouler en dedans. Être en pleine confusion face à des sentiments contradictoires. Le chagrin et la colère s'entremêlent. Que faire que dire que ressentir, face au geste, à l'abandon. 

Plus de 6 mois ont passés. La fragilité est encore là, la peur se fait physique et les angoisses oppressantes. Le deuil se fait. Lentement, doucement mais parfois douloureusement. 

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