On fait koi

Chaque fin d'année scolaire me laisse ce même petit pincement au cœur. Les semaines ont filé, les saisons ont changé… et voilà que juillet pointe déjà le bout de son nez, apportant avec lui le parfum des vacances. Pour Loustic, la 5ème s’achève. Une étape de plus franchie, un peu plus d’autonomie, un peu plus de maturité… Il grandit si vite que ça en devient presque effrayant. Une année sans éclats, mais riche en rencontres Soyons honnêtes: il n'y aura pas eu de moment spectaculaire, de trophées ou de notes brillantes à encadrer cette année. Et pourtant… il y a eu des instants précieux, des liens qui se sont tissés, des visages que l'on n'oubliera pas. Parmi ces souvenirs, Loustic a vécu des au revoir pleins d'émotion. Celui de sa professeure d’espagnol, d'abord, qui quitte la région. Puis ceux de sa prof principale (également prof d'anglais) et de son mari, prof de SVT. Un couple uni par une histoire touchante: une rencontre dans ce même collège, un mariage...

Depuis quelques jours, la chaleur s’installe durablement et, comme chaque année, je redoute un été caniculaire. Le soleil brille, les envies de sortir s’éveillent… mais les températures suffocantes freinent souvent mes ardeurs. Je ne suis pas de celles qui attendent la chaleur avec impatience. Je la crains, je la fuis, je m’en protège. Alors, avec Loustic, on s’organise autrement. Nos journées se vivent dans la fraîcheur de l’appartement, au rythme de nos envies, loin du soleil brûlant. Voici comment nous transformons ces journées trop chaudes en instants simples et agréables. Profiter des plaisirs simples de l’été… à l’intérieur Quand le thermomètre grimpe, inutile de courir dehors. Nous avons préparé une wishlist des vacances, une liste de nos envies pour les journées trop chaudes durant les deux mois à venir. Elle sent bon l’été, mais sans les coups de soleil. Au programme : Manger des glaces (parfois faites maison) Faire un pique-nique sur le carrelage de la cuisine avec nappe et p...

Il y a des livres qu’on lit, qu’on aime, qu’on oublie parfois. Et puis, il y a ceux qu’on n’oublie jamais. Ceux qui nous trouvent au bon moment, quand on est prêt à les recevoir. Ces livres-là deviennent autre chose qu’une simple lecture. Ils nous accompagnent, nous transforment, nous sauvent parfois. Dans cet article, je souhaite partager deux ouvrages qui ont profondément marqué ma vie: Mon secret de Niki de Saint Phalle et L’Alchimiste de Paulo Coelho. Ils ne sont pas seulement des livres que j’ai aimés, mais des rencontres déterminantes, liées à des moments cruciaux de mon existence. "Mon secret" de Niki de Saint Phalle: un journal intime à cœur ouvert Une découverte marquante en bibliothèque J’ai découvert Mon secret alors que j’étais étudiante. Ce fut un hasard qui n’en était peut-être pas un. Je me trouvais à la bibliothèque Landowski de Boulogne-Billancourt, perdue entre les rayonnages quand la couverture et le nom de Niki de Saint Phalle m’ont interpellée. J’ai ouver...

Il y a des mots qui ne sont destinés à personne, et pourtant, ils sauvent. Des phrases griffonnées à la hâte, des pensées couchées sur le papier, des cris silencieux enfermés dans des pages qu’on ne relira peut-être jamais… ou bien des années plus tard. Écrire a toujours été un refuge pour moi. Une façon de poser mes émotions, de mettre de l’ordre dans le chaos. Adolescente, j’écrivais pour survivre à ce que je ne comprenais pas encore. Aujourd’hui, j’écris toujours, parce qu’écrire m’aide à vivre. Récemment, lors d’un passage à la bibliothèque, un livre m’a interpellée: Mots d’ados d’Irvin Anneix . Ce n’était pas un hasard. Ce livre, véritable miroir des pensées adolescentes, m’a donné envie de ressortir mes vieux journaux. Et de replonger dans cette écriture intime qui a jalonné ma construction. "Mots d’ados" d’Irvin Anneix: des voix qui résonnent “Mots d’ados”, c’est bien plus qu’un recueil de textes. C’est un projet artistique et documentaire initié par Irvin Anneix, qui ...

Un dimanche d’évasion au cœur des zones humides, entre rires d’enfant, sources bleues et chant des oiseaux. Un dimanche au goût d’été Pour finir le mois de mai, alors que le soleil nous offrait un petit cadeau d’été en avance, on a eu envie de s’évader un peu… sans partir trop loin. Direction Abbeville, pour une découverte qu’on avait en tête depuis un moment: le parc de la Bouvaque. On ne savait pas vraiment à quoi s’attendre, mais on a bien fait de suivre notre instinct. Ce jour-là, la chaleur invitait à la flânerie, et l’envie de verdure se faisait sentir. À peine franchi l'entrée du parc, on a été enveloppé par une impression de calme et de fraîcheur. Une balade entre eau, bois et poésie Le parc s’étend doucement, entre petites mares, chemins de terre et pontons de bois. Ici, on ne marche pas vite, on prend le temps. Le temps de regarder les roseaux qui dansent, d’écouter le clapotis de l’eau, d’observer la faune et la flore qui nous entoure. Loustic, comme à son habitude, a vi...

Ce vendredi, le calendrier marque de nouveau cette fameuse date qui ne laisse personne indifférent: vendredi 13. Pour certains, c’est un jour à éviter. Pour d’autres, l’occasion rêvée de tenter leur chance au loto. Alors, entre superstition, histoire et vécu personnel, que faut-il vraiment en penser? Petit tour d’horizon pour démystifier (ou pas) ce jour si particulier. D’où vient la superstition du vendredi 13? La peur du vendredi 13 mêle deux superstitions anciennes: celle du vendredi, souvent vu comme un jour néfaste, et celle du nombre 13, symbole de malheur dans de nombreuses cultures. Le vendredi était déjà redouté au Moyen Âge: c’est le jour de la crucifixion du Christ selon la tradition chrétienne. Dans certaines cultures, on évitait de commencer un voyage ou de prendre une décision importante ce jour-là. Le chiffre 13, quant à lui, rompt l’harmonie du nombre 12, perçu comme parfait (12 mois dans l’année, 12 signes du zodiaque, 12 apôtres…). À la Cène, le dernier repas du Chris...

Ce week-end, les pierres de la Citadelle de Doullens ont parlé. Sous un ciel doux et chargé d’Histoire, les temps anciens se sont invités à nos pas. Il suffisait de franchir la grande porte pour basculer en l’an de grâce 1595, lorsque les troupes espagnoles lancèrent leur assaut sur la ville picarde. Dans les campements dressés autour des bastions, le temps semblait figé. Des silhouettes en pourpoint et chausses s’affairaient autour des feux de bois, l’odeur de la fumée se mêlant à celle du cuir et du fer. Les soldats prenaient soin de leurs armes, les femmes rapiéçaient les tuniques, les enfants, déjà vêtus comme en d'autres siècles, couraient entre les tentes. Il y avait là une paix fragile, suspendue, comme le calme avant la tempête. Puis, les tambours ont résonné. Le vent s’est levé comme pour alerter les murailles. Les troupes espagnoles, fières et impérieuses, ont pris place face aux défenseurs de Doullens. Et le silence s’est rompu. L’assaut fut brutal, haletant, habité. Les...

Une sortie chargée d’histoire Après un bon repas partagé en famille, nous avons décidé de prolonger la journée en prenant la direction de Vimy. Cette envie d’arpenter un lieu de mémoire, aussi paisible que profondément marqué par l’histoire, s’est imposée comme une évidence. Le site du mémorial canadien de Vimy est l’un des plus marquants de la Première Guerre mondiale, et il nous semblait essentiel d’aller à sa rencontre. Le mémorial canadien de Vimy: majesté et recueillement Dès notre arrivée, le monument s’impose par sa grandeur et sa blancheur éclatante. Dressé sur la crête de Vimy, il rend hommage aux soldats canadiens tombés lors de la Bataille d'Arras en 1917. Ce lieu de recueillement, parfaitement entretenu, impressionne par la force symbolique de ses sculptures. Le silence qui entoure le site renforce la solennité de la visite. Nous avons pris le temps de faire le tour du monument, de lire les noms gravés dans la pierre, et d’admirer la vue sur la plaine. Le ciel légèr...

Une ville que j’aime… malgré les critiques Je ne suis pas originaire de Doullens, mais au fil des années, je m’y suis attaché. J’aime ses rues, ses paysages, son histoire, et j’aime la faire découvrir à travers mon blog. Pourtant, ces derniers temps, je ressens une vague de critiques à l’égard de notre ville. "Doullens est en train de mourir", "les commerces ferment les uns après les autres", "il n’y a rien pour les jeunes"… Autant de phrases que j’ai lues ou entendues récemment, souvent accompagnées d’un soupir de résignation ou d’un doigt pointé vers la mairie. Cela me touche. Pas parce que je suis dans une quelconque équipe municipale (ce n’est pas mon rôle, ni mon envie), mais parce que derrière ces mots, je sens une forme d’abandon… et parfois d’injustice. Alors j’ai eu envie d’ouvrir une réflexion, non pas pour défendre qui que ce soit, mais pour questionner, avec sincérité : à qui revient vraiment la responsabilité de faire vivre une ville? Marché d...