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Balade printanière à Doullens : le bonheur au coin de la rue

Il est des jours où l’on n’a pas besoin d’aller bien loin pour s’émerveiller. Hier, le soleil m’a soufflé l’envie d’une simple balade… Et c’est dans ma propre ville que j’ai trouvé un peu de magie.


La douceur retrouvée

Le printemps s’est installé avec cette discrétion charmante qui le caractérise. Il ne claque pas la porte de l’hiver, il entrouvre simplement la fenêtre, laissant entrer une lumière douce et tiède. Dans l’air flottait hier cette sensation rare : celle d’un moment suspendu. J’ai enfilé mes chaussures et sans but précis, je suis sortie.


Marcher sans courir, regarder sans écran, respirer sans filtre. Cela fait du bien. Le bonheur, parfois, est juste là. Au coin de la rue. Dans une ville qu’on pense connaître par cœur, mais qui sait se réinventer quand la saison change.

Le chant de l’eau et le rire des enfants

Je me suis laissée porter, d’un pas tranquille, jusqu’aux parcs où résonnaient les rires d’enfants. Ils profitaient des vacances, insouciants et légers, et leur énergie semblait danser avec les feuilles qui bourgeonnent. Je les ai regardés un moment, avec tendresse. Ce printemps qui renaît, c’est aussi leur saison.


Puis, j’ai pris le chemin du bord de l’Authie. L’eau s’écoulait doucement, comme un murmure apaisant. Elle file vers la mer, indifférente au tumulte du monde, fidèle à son cours. J’aime cet endroit. C’est une respiration.



Un œil sur la citadelle

Un petit détour s’est imposé, presque instinctivement. Je suis passée derrière la citadelle. Elle était là, fière et belle, baignée par la lumière dorée de l’après-midi. Bientôt, nous y retournerons, c’est promis. À mes yeux, c’est la plus belle. Bon, je ne suis peut-être pas tout à fait objective… mais c’est ça aussi, l’amour d’un lieu : une part de cœur dans chaque pierre.


Couleurs et poésie au jardin du musée

J’ai pris le temps de flâner dans le jardin du musée. Ce jardin à la française, si bien ordonné, avait mis ses habits de fête. Les tulipes y régnaient en majesté, colorant les allées avec éclat. Rouge, jaune, violet… C’était une symphonie florale. Le genre de beauté simple qui vous accroche un sourire sans prévenir.





Pâques en bois et cloches joyeuses

En cette veille de Pâques, j’ai souri en retrouvant les décorations en bois que notre ville aime installer chaque année. Cette fois, les traditionnelles cloches et œufs ont été rejoints par de charmants lapins. Une touche d’humour, un brin de poésie. J’aime cette attention. Elle dit quelque chose de l’âme d’un lieu.




Sous le regard du beffroi

Et puis, comme souvent, mon regard s’est levé vers notre beffroi. Il veille sur Doullens, témoin silencieux du temps qui passe. Lui aussi semble aimer le printemps, lui qui s’élève entre ciel bleu et nuages cotonneux. Il est un repère. Un symbole. Un point d’ancrage.


redécouvrir l’essentiel

Cette balade improvisée m’a rappelé que l’émerveillement n’a pas besoin de kilomètres. Il suffit parfois d’ouvrir les yeux, de ralentir le pas, et de redécouvrir ce qui nous entoure. Doullens m’a offert un bel après-midi. Et c’est tout ce que je demandais.


Et vous, aimez-vous redécouvrir votre ville au fil des saisons ?

Retrouvez d’autres clichés de Doullens et de mes balades sur ma page Facebook et mon compte Instagram.

Laissez-vous porter, vous aussi, par la beauté du quotidien.

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